Les guinéens ont du mal à avoir l’électricité. Et pour cause, le courant se fait rare dans ce pays. Conséquence : les jeunes ont envahi les rues de Conakyr pour semer le désordre.
Les manifestations contre les délestages de courant deviennent presque quotidiennes à Conakry, la capitale guinéenne. Tout au long de la nuit dernière, certains citoyens du quartier Koloma ont protesté contre les coupures. Aujourd’hui, les populations commencent à s’habituer.
Du jour au lendemain, le courant est coupé à Conakry. Cela ne manque pas de susciter la colère des populations, qui, d’ailleurs hier, ont encore envahi les rues de Conakry. Elles ont barré la route en déversant d’innombrables tas d’immondices qui jonchent le trottoir sur la chaussée. Un scénario complètement dégueulasse!
Un spectacle désolant qui n’était pas beau à voir. Les rues étaient trop sales. Les voitures ne pouvaient même pas circuler, à cause de ce mauvais comportement des populations. Les forces de l’ordre sont venues pour disperser la foule à l’aide des grenades lacrymogènes.
De leur coté, les autorités guinéennes ne parviennent pas à encore à donner une réponse exacte à ces populations. Le calvaire est devenu une habitude en Guinée. La police antiémeute, armée de gourdins, de propulseurs de bombe de gaz lacrymogène, est déployée. Malgré leur présence, les jeunes sont armés de leur courage pour en découdre avec la Police.
Le ministre de l’Energie explique cette situation par le non-paiement d’une créance de 300 milliards de FCFA à un fournisseur d’énergie thermique privé. Mais aussi par le manque d’eau au niveau du barrage hydroélectrique de Kaléta.
Pour les jeunes, ce dernier se livre uniquement au dilatoire : « c’est une parole d’un politicien et nous n’y croyons pas », indiquent les jeunes guinéens avec amertume.