La police française a procédé à l’évacuation d’un groupe de gabonais du chantier de l’hôtel de Pozzo Di Borgo dans la nuit de samedi à dimanche.
Plus d’un an après sa défaite à l’élection présidentielle du Gabon, Jean Ping et ses soutiens ont toujours beaucoup de mal à digérer. Surtout que désormais, la justice gabonaise s’intéresse de près au plan de déstabilisation de l’Etat qui a été retrouvé au domicile de Pascal Oyougou.
Jean Ping venait de rentrer d’Abidjan quand il a été notifié par le juge de son interdiction de quitter le territoire gabonais. En effet, il a été cité à de nombreuses reprises par Pascal Oyougou dans le plan de déstabilisation de l’Etat voulu en 2016. Et la justice souhaite l’entendre.
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Sentant les griffes de la justice se refermer sur lui, Jean Ping a demandé à ses soutiens parisiens de prendre d’assault L’Hotel Pozzo Di Borgo, bâtiment diplomatique en chantier, appartenant à l’Etat, et qui pourrait bientôt abriter les services de l’ambassade du Gabon.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, les assaillants profèrent des menaces tels des moudjahidines palestiniens : « si Jean Ping ne prend pas l’avion ce soir, nous allons tout brûler ici« .
Les menaces ne seront heureusement pas suivies d’effet. La police française a fait évacuer la quinzaine d’hommes et femmes des lieux dans la nuit de samedi à dimanche. Un coup de communication raté puisqu’il n’a fait que démontrer une certaine radicalisation de l’entourage de Jean Ping.
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Quant à Jean Ping, qui avait promis de prendre l’avion en appelant à la mobilisation de ses soutiens sur la route de l’aéroport, il demeure toujours à Libreville sur le territoire gabonais.
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