« La respiration économique actuelle du Sénégal est bien supérieure à la moyenne en Afrique subsaharienne qui tourne autour de 1,4% et des économies émergentes avec un taux de 4,1% en 2016 ». C’est ce qu’a indiqué, monsieur Cheikh Kanté, le ministre sénégalais en charge du plan Sénégal Émergent.

Pour le Ministre Sénégalais, cette métamorphose de la mise en œuvre du PSE qui est une résultante de la doctrine du « Yonu Yokuté » voie de l’espérance du candidat Macky Sall. « Le bon comportement de nos exportations a permis de réduire le niveau du déficit du compte courant qui a varié de 10,8% en 2012 à 5,7% en 2016 », dit-il.

A cela s’ajoute la soutenabilité de la dette publique qui, de l’avis des analystes du FMI, est caractérisée par son coût bas à cause de la proposition importante des ressources confessionnelles. « Ces grands équilibres qui rassurent ont permis à notre pays de retourner dans les marchés internationaux de capitaux, trois ans après sa dernière émission, et de lever 1,1 milliards de dollars en 2016 », a soutenu le ministre sénégalais du PSE.

Pour le membre du gouvernement, les investisseurs ont été nombreux à souscrire à cette première émission avec les plus gros comptes des Etats-Unis et de l’Europe. « La seconde opération de 2018 qui a porté sur un eurobond d’une part d’un milliard d’euros sur 10 ans à un taux d’intérêt de 4,75% et, d’autre part d’un milliard de dollars américains avec une maturité de 30 ans au taux de 6,75% a permis au Sénégal de se hisser dans le groupe des pays émetteurs à très long terme en Afrique subsaharienne avec un meilleur taux.

A titre comparatif, le ministre Cheikh Kanté laisse entendre que « le Nigeria a levé en Février 2018, 1,350 milliards de dollars US sur 20 ans à un taux de 7,695%. Le Kenya, à la première période un milliard de dollars américains sur 30 ans à un taux de 8,25% », poursuit-il.

LIRE AUSSI  Perspectives économiques régionales : La Côte d’Ivoire gagne des points

Comments

commentaires