L’opposant en exil Moïse Katumbi, candidat à la présidence de la République démocratique du Congo, a été accusé mardi par les autorités congolaises de tentative de coup d’Etat et d’avoir voulu recruter des « émissaires » pour ouvrir des « hostilités » dans le nord-est du pays.
Selon le porte-parole de la police congolaise, Moïse Katumbi, qui vit en Belgique, voulait installer « des hommes à sa solde » pour « ouvrir les hostilités » en Ituri (nord-est) « dès qu’une base arrière lui serait accordée en Ouganda. Pierrot Mwanamputu, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’appuie sur les aveux d’un « émissaire » présumé.
Tout comme on peut le constater, Kinshasa voudrait recourir à une complicité du candidat avec l’officier pour porter un nouveau coup au plus sérieux candidat de l’opposition à la prochaine élection présidentielle. Ce, après l’accusation d’emploi de mercenaires et de spoliation de biens immobiliers.