Une demande centrafricaine sur l’envoi d’équipement militaire aux forces armées centrafricaines sera examinée durant une semaine à New-York. Les membres du comité des sanctions des Nations Unies analyseront la requête du ministre centrafricain de la défense datée du 5 juin.
A la demande du gouvernement Centrafricain, les forces armées centrafricaines (Faca), la police et même la gendarmerie pourraient bénéficier dans les prochains mois, sous forme de don chinois d’une importante cargaison d’équipement militaire. On apprend d’ailleurs à cet effet qu’une livraison d’armes chinoises est en préparation.
Mais la demande du ministre centrafricain de la défense, Marie-Noëlle Koyara, devra d’abord être examinée durant une semaine par les membres du comité des sanctions des Nations Unies à New York. Sur la liste des équipements militaires à fournir par la Chine aux FACA, figure des armes létales et non létales. Mais aussi des véhicules blindés, mitrailleuses anti-aériennes et des roquettes.
Quant à la police et la Gendarmerie, elles bénéficieront des équipements de maintien de l’ordre. Cette livraison des équipements militaires sera faite sous la forme de don de la Chine. Un don qui est fourni par une société d’État chinoise du nom de Poly Technologies. Même si on se réjouit déjà de la nouvelle du côté de Bangui, quelques questions restent encore en suspend.
Il s’agit de déterminer les numéros de série des armes, la logistique, mais aussi savoir déterminer les numéros de marquage permettant d’assurer le suivi des armes. Des points qui seront en discussion demain à Bangui au cours de la visite du secrétariat du comité des sanctions. Les Etats membres dudit comité ont jusqu’au 14 juin pour se prononcer.
Si l’issue n’est pas favorable, la demande serait considérée comme étant un accord Pékin et Bangui. Rappelons que l’embargo sur les armes en Centrafrique remonte en 2013 et il s’étant jusqu’en janvier 2019.