Afin de lutter contre le racket dont sont victimes les automobilistes, de nouvelles fiches de contravention ont été produites par le ministère de l’Intérieur. Celles-ci, assure la préfecture de police de Libreville, devraient permettre de lutter contre le racket.
Ces fiches, selon la préfecture, permettent d’identifier l’Unité de police en action. Au moment de leur délivrance aux usagers, ces fiches devront être impérativement signées et cachetées d’un timbre sec sans lequel elles n’auront aucune valeur. La préfecture précise en outre que ces fiches ne constituent pas un reçu de paiement, de même qu’aucun paiement ne doit se faire sur la voie publique.
S’agissant des mesures prises, il est dit que tout contrevenant qui outrepassera cette mesure sera passible des poursuites judiciaires pour corruption active, comme le sera l’agent pour corruption passive, conformément aux articles 144 et 146 du Code pénal gabonais.
Cette mesure suffit-elle comme une action efficace pour lutter contre le racket ? Sincèrement, certains observateurs ne voient pas comment ces fiches pourront changer les choses sur le terrain. A moins que les usagers exigent systématiquement une contravention aux agents et refusent de « saluer le képi du chef ». En tout cas, sans la présence d’une police de polices sur le terrain, cette action n’aura pas d’impact.