« Nous devons comprendre nos responsabilités en tant que leaders et travailler d’abord pour le peuple avant de pouvoir penser à nos propres intérêts ». C’est ce qu’a déclaré Paul Kagame, le président du Rwanda.
Il a ajouté dans ses propos pour dire : « Nous représentons les citoyens et notre pays. Nous sommes ici en tant que dirigeants au nom des personnes qui ne sont pas ici, et nous ne pouvons pas nous permettre de travailler sans penser à l’impact que notre travail aura sur eux ». Il s’adressait aux dirigeants de son parti vers mi-juillet 2018.
De l’avis du président rwandais, « ceux qui deviendront finalement des députés devraient se rappeler qu’ils doivent travailler de manière continue pour apporter le changement dont nous avons besoin », a-t-il dit, soulignant également que « représenter le FPR au Parlement ou ailleurs c’est représenter les valeurs que nous défendons ».
Toutefois, le chef de l’Etat rwandais invite les parlementaires à améliorer la performance dans leur façon de travailler et les a exhortés à renforcer la surveillance des institutions gouvernementales pour s’assurer qu’elles s’acquittent de leurs mandats.
« Ça ne devrait pas être comme d’habitude. Ce que nous voulons du FPR, ce n’est pas faire comme d’habitude », poursuit-il.
Le FPR soumettra une liste de 80 candidats à la commission et 10 autres seront issus d’autres partis politiques qui choisiront de se présenter aux élections en coalition avec le FPR.
Les élections, par lesquelles 80 membres de la Chambre basse du Parlement seront élus, sont prévues pour les 2 et 3 septembre 2018.