En raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel, le gouvernement congolais réitère son exigence du début effectif et substantiel du retrait des Casques bleus en République démocratique du Congo.
Devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, le président congolais Joseph Kabila a réclamé le début effectif et substantiel du retrait » des Casques bleus de son pays. Il a aussi affirmé le caractère irréversible du scrutin présidentiel prévu le 23 décembre.
Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, a affirmé que vingt ans après le déploiement des forces onusiennes dans son pays, les résultats de cette force multilatérale restent largement mitigés au plan opérationnel.
A noter que la mission de paix Monusco compte quelque 17.000 Casques bleus pour un budget annuel d’un peu plus d’un milliard de dollars. C’est l’une des plus importantes missions de la paix de l’ONU dans le monde.
Joseph Kabila a par ailleurs, réaffirmé le caractère irréversible de la tenue des élections à la fin de l’année. Il a promis de tout mettre en œuvre pour garantir le caractère apaisé et crédible du scrutin.
