L’Union africaine continue à suivre de près le développement de la situation au Gabon dominé par la stabilité de ses institutions. Il n’y a pas une urgence.
La décision rendue par la Cour constitutionnelle, selon plusieurs sources diplomatiques, étonne de nombreux chefs d’Etat africains qui se félicitent de la stabilité au Gabon.
Les choses sont claires concernant l’article querellé. L’Union africaine n’est pas pressée à envoyer une délégation à Libreville. Motif: Toutes les institutions fonctionnent normalement.
Pour preuve, le vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, a été autorisé à présider le Conseil des ministres. La Cour constitutionnelle a expliqué avoir pris cette décision « dans le souci d’assurer la continuité de l’Etat et du service public ».
Pour bon nombre de chefs d’Etat africains, le secret de la stabilité dont jouit le Gabon est à chercher dans la finesse et la combativité de la Cour constitutionnelle à lire le droit, rien que le droit.
Dans une déclaration officielle lue lundi sur les antennes de la télévision nationale, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Régis Immongault Tatangani, a remercié l’Union africaine (UA) pour ses souhaits de prompt rétablissement au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Le chef de la diplomatie gabonaise a laissé entendre que le Gabon est disposé, le moment venu, à recevoir une mission de l’Union africaine à une date qui sera convenue d’accord partie.
Selon le ministre, le gouvernement gabonais reste ouvert à toute initiative de l’Union africaine qui vise le maintien et la consolidation de la paix au Gabon », argument le Gabon.
Le gouvernement gabonais considère par ailleurs que la solidité des institutions gabonaises n’est plus à prouver. La décision de la Cour constitutionnelle rendue le 14 novembre 2018 et le conseil des ministres tenu le 5 novembre 2018 témoignent de leur fonctionnement normal et régulier.
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