Fautes de clients, et en raison de la conjoncture économique, les prostituées offrent désormais des services sexuels à moindre coût.
Dans les régions anglophones du Cameroun, les prix du coup chez les prostituées ont considérablement chuté. Ceux-ci sont passés de 500 à 100 Fcfa.
Cette baisse du prix s’explique par le taux élevé de prostitution dans les principales villes de ces régions notamment Bamenda et Buea. Les prostituées font face à une rude concurrence des petites qui se sont lancées dans cette activité à cause de l’arrêt des cours dans les écoles.
L’activité est sérieusement perturbée par les couvres-feu instaurés par les deux gouverneurs des régions. Ainsi, elles sont obligées de se vendre même en journée car ce couvre feu dure de 21h à 5 h.
Un autre fait qui prouve que la crise anglophone n’a épargné aucun secteur d’activités.