Algérie : Des voix s’élèvent contre la présidentielle du 4 juillet

Manifestation à Alger le 22 mars 2019 © AFP - RFI
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La date de la présidentielle en Algérie, prévue le 4 juillet 2019, ne passe pas. Des maires annoncent qu’ils vont la boycotter.

Le nouvelle dirigeante de l’Algérie a du mal à convaincre. La rue conteste la désignation d’Abdelkader Bensalah comme président intérimaire. Ce dernier a prévu organiser la présidentielle pour le 4 juillet 2019.

Une date que rejettent les magistrats. En plus, une quarantaine de maires annoncent qu’ils boycotteront le scrutin. Les maires sont des éléments clés dans le processus électoral, en ce sens qu’ils participent notamment au dépouillement des votes.

Toutefois, la portée de cette action n’est pas encore certaine. L’Algérie compte 1 500 mairies. Par ailleurs, les maires contestataires peuvent être destitués par les préfets.

Pendant ce temps, la rue continue de gronder pour réclamer le départ de tout le système de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Mais la police semble montrer des signes de répression. Elle a dispersé des étudiants qui ont voulu manifester et employé un outil antiémeute, le « canon à son », qui fait aujourd’hui polémique en Algérie.

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Abdoulaye TRAORE
Correspondant Africtelegraph au Burkina.

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