Réunies au sein d’un consortium d’organisations de la société civile, lundi à Douala, elles ont une fois de plus réclamé un pourcentage de 50% au Sénat, à l’Assemblée nationale et dans les communes.
Comme partout ailleurs, les femmes Camerounaises veulent occuper davantage plus de place dans la gestion des affaires publiques. En clair, elles veulent être autant représentatives que les hommes au parlement (Assemblée nationale, Senat).
Il faut préciser que le consortium des sociétés civiles était conduit par le Pr Justine Diffo Tchuenkam, présidente de l’association « More Women in politics ».
L’ancien maire de la commune de Bangangté, Célestine Ketcha Courtès, aujourd’hui ministre de l’habitat et du développement urbain a promis soutenir toutes les femmes qui seront candidates aux élections municipales, législatives et régionales cette année.
Rappelons qu’actuellement, moins de 30% des femmes sont maires des communes du Cameroun. Précisément, c’est 28 femmes qui dirigent les Mairies sur les 360 que compte le pays de Paul Biya.
Toutefois, on note une progression de femmes dans les postes électifs. En 2007, l’Assemblée nationale comptait 19 femmes et depuis 2013, il y en a 57 aujourd’hui. Soit un peu plus de 31%. Au Sénat, on est passé de 20% en 2013 à 26% en 2018.