Des rebondissements dans l’affaire du riz birman déclaré avarié qui devait être détruit par les autorités ivoiriennes.
18 mille tonnes de ce riz birman du OCEAN PRICESS avaient accosté en Cote d’ivoire et devaient être détruites à compter du 16 avril 2019. Un mois après soit le 15 mai, le ministre de la Communication et des Médias, a annoncé que le bilan partiel de l’opération de destruction était de 11 293 mille tonnes métriques de riz détruits, soit 62,3% du stock initial.
Selon notre confrère de koaci.com, le 9 mai 2019, suite à une assignation de l’Etat de Côte d’Ivoire par la société exportatrice, le tribunal de commerce d’Abidjan a ordonné la suspension de l’opération de destruction et désigné un nouveau cabinet d’expertise afin de déterminer à nouveau si la cargaison de riz est effectivement impropre à la consommation humaine.
Un appel a été lancé par des membres du gouvernement mais la procédure n’est pas éteinte pour autant. Et le ministre Sidi Tiémoko Touré de rassurer les consommateurs que quelle que soit la longueur de cette procédure, ce riz ne se retrouvera pas sur le marché.
Bref rappel des faits
Selon un communiqué du ministère ivoirien du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, les 18 000 tonnes de riz avarié d’origine birmane mises sous scellée le 30 mars dernier devaient être détruites le mardi 16 avril 2019 au Centre de valorisation et d’enfouissement technique de Kossihouen, à l’ouest d’Abidjan.
Ainsi que nous l’annoncions le 8 avril dernier, ce riz du navire OCEAN PRINCESS avait été refusé d’importation au pays des hommes intègres suite aux informations et aux renseignements de la brigade mobile de contrôle du ministère.
Le bateau qui avait échoué son débarquement en Guinée et au Togo avait réussi à débarquer au port d’Abidjan en Cote d’ivoire. Mais avec la collaboration sous régionale et les échanges d’informations des structures en charge du contrôle et de la vérification de conformité, les analyses en territoire ivoirien ont confirmé les doutes des autorités burkinabé.
Et les 18 000 tonnes de riz avaient été déclarées non conformes. Dans un communiqué en date du 30 mars 2019 les autorités ivoiriennes avaient pris la décision de mettre tout le stock sous scellée en vue de sa destruction. L’assignation de la société exportatrice vient suspendre la destruction qui était en cours.
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