145 000 enfants sont désormais privés de leur droit à l’éducation, selon une étude menée par l’ONG Save the children.
Les actes terroristes et les conflits intercommunautaires depuis 2018 au Burkina Faso ont causé 170 000 burkinabè déplacés internes. Selon les résultats de l’étude rendus publics mercredi 29 mai 2019, l’éducation est la deuxième cible des groupes armés après les forces de défense et de sécurité qui enregistrent 40% des attaques.
L’ONG qui lance l’alerte pour la conjugaison des efforts afin d’assurer la protection des infrastructures éducatives et la scolarisation des enfants en âge d’être scolarisés. Ce, au regard des attaques contre les écoles qui se sont intensifiées.
Et la thérapie de choc du Professeur Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales pour sauver l’année scolaire en cours,
« Au regard de la situation sécuritaire, une session spéciale à l’endroit des élèves en classe d’examens dont l’année scolaire a été fortement perturbée sera organisée. Nous ferons à partir de la fin de ce mois de mai, l’état des lieux pour déterminer ceux qui verront leur année scolaire blanchie et ceux qui pourront par un réaménagement du calendrier scolaire achever leur année scolaire ».
Selon une communication du ministre porte-parole du gouvernement Rémis Fulgance Dandjinou, à la date du 17 mai 2019, ce sont au total 1933 écoles et établissements post-primaires qui sont fermés, avec leurs lots d’élèves et d’enseignants hors des classes.
LIRE AUSSI Burkina : Au moins 20 assassinats à caractère religieux depuis avril 2019
Be the first to comment on "Burkina Faso: L’éducation paralysé par les actes terroristes des armées"