Le pays, qui traverse une crise économique actuellement, a accumulé au cours des trois dernières décennies des réserves d’une valeur estimée à 300 millions de dollars.
Avec le Botswana, la Zambie et la Namibie, le Zimbabwe a proposé à la CITES, une convention internationale signée en 1989, de faire passer les éléphants sur sa liste 2. Une opération qui autoriserait la vente de l’ivoire sous certaines conditions, notamment en trophées de chasse. Car, le Zimbabwe a accumulé au cours des trois dernières décennies, des réserves d’ivoire d’une valeur estimée à 300 millions de dollars.
Or, actuellement, le pays traverse une crise économique et ce pactole représente une manne non négligeable. Selon la BBC, pour les autorités locales, «les populations qui vivent près des réserves doivent profiter de la présence des éléphants grâce à la vente de leur ivoire». Le Zimbabwe, qui accueille 84.000 éléphants, en vend régulièrement à la Chine pour financer leur protection.