Si l’on en croit, la ministre du commerce sénégalaise Assome Aminata Diatta, « à l’état actuel, c’est très faible le niveau des échanges en Afrique».
Au moins 40 pays africains ont signé la Zleca et 12 l’ont ratifié depuis le mois de mars où il a été dévoilé à Kigali au Rwanda zone de libre-échange continentale africaine (Zleca instaurée par les pays d’Afrique va permettre d’ici 2022 d’augmenter de plus de moitié le volume des échanges commerciaux entre les pays du continent « à l’état actuel le niveau des échanges en Afrique, est très faible » a dit la ministre sénégalaise du commerce MadamaDiatta .
De l’autre côté, on constate qu’il y’aura une barrière douanière, c’est une étape qui permet la reconnaissance de l’origine communautaire de tous les pays issus de ses Etats liés ont soutenu les autorités douanières du Sénégal. En rendant à certaines taxes, les Etats vont en faire des recettes, c’est l’exemple du Sénégal explique l’administration de la douane sénégalaise. « Ce sont des recettes globales qui tournent pour la première année ; il faut dire que ses recettes doivent être comblées par des recettes intérieures, ça va entraîner le développement du secteur industriel agricole avec des impôts au niveau intérieur » indiquent les responsables de la douane.
Booster l’exploitation
Selon eux, ce qu’ils vont perdre au niveau de la douane, ils peuvent récupérer cela au niveau de la finalité. « Ce sera une occasion de booster son exploitation. Dans ce vaste marché, la concurrence sera rude au niveau des paiements » a déclaré la ministre du commerce AssomeDiatta. En tout état de cause, tout au début du mois de juillet, les chefs d’Etat africains vont à nouveau se réunir pour amorcer la phase générationnelle. Pendant ce temps, le Sénégal continue de peaufiner sa stratégie
La ZLECA vecteur d’intégration économique et politique
Conformément à la vision de l’Agenda 2063, « l’Afrique que nous voulons » de l’UA, la ZLECA devrait couvrir un marché de 1,2 milliard de personnes, représentant un produit intérieur brut (PIB) de 2 500 milliards de dollars. Selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la mise en œuvre de la ZLECA pourrait accroître le commerce intra-africain de 52,3 % en éliminant les droits de douane à l’importation, et le doubler si les obstacles non tarifaires sont réduits.
La ZLECA est également un marché à fort potentiel. Car selon les projections, l’Afrique comptera 2,5 milliards de personnes à l’horizon 2050 et verra son économie croître deux fois plus rapidement que celle des pays développés. Mais ce projet phare de l’agenda 2063 de l’UA ne fait pas l’unanimité.
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