Comparé à son niveau à fin décembre 2017, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a augmenté de 2.585,7 milliards de FCFA (soit 3,878 milliards d’euros) à fin décembre 2018 .
Selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), cet encours s’est situé à 30.023,8 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 27.438,1 milliards de FCFA à fin décembre 2018, soit une progression de 9,4%. « Cette évolution est induite par l’effet combiné de la consolidation des créances nettes sur l’Administration Publique Centrale (APUC) et des crédits aux autres secteurs des économies de l’Union », explique la BCEAO.
Les créances nettes des institutions monétaires sur l’Administration Publique Centrale se sont en effet établies à 7.960,8 milliards de FCFA à fin décembre 2018, en hausse de 684,0 milliards de FCFA par rapport à leur niveau à fin décembre 2017. La banque qui souligne que un an plus tôt, ces créances étaient de 949,1 milliards de FCFA.
Concernant les concours des institutions de dépôt à l’économie, ils se sont accrus, au terme de l’année 2018, de 1.901,7 milliards de FCFA, pour s’établir à 22.063 milliards de FCFA à fin décembre 2018, après 20.161,2 milliards de FCFA à fin décembre 2017.
Alors qu’au Bénin, l’encours des crédits à l’économie a enregistré une hausse de 253,0 milliards de FCFA, pour ressortir à 1.584,0 milliards de FCFA, au Burkina Faso, ces mêmes concours ont enregistré une hausse de 295,9 milliards de FCFA pour ressortir à 2.666,1 milliards de CFA contre 2.370,2 milliards de FCFA en 2017.
En Côte d’Ivoire, le niveau des concours des institutions de dépôt à l’économie s’est établi à 7.018,3 milliards de FCFA contre 6.309,6 milliards de FCFA en 2017.
Les créances des institutions de dépôt de la Guinée-Bissau sur les autres secteurs résidents ont aussi évolué à la hausse de +2,6%.
Au Mali par contre, les crédits à l’économie ont enregistré une légère baisse de 0,1% en passant de 2.560 milliards de FCFA en 2017 à 2.557 milliards de FCFA en 2018.
Au Niger, les indicateurs affichent 851 milliards de FCFA en 2018.
Au Sénégal, l’encours des créances sur les secteurs résidents autres que l’Administration Centrale a augmenté de 66 milliards de FCFA, en passant de 4.209,1 milliards de FCFA à fin décembre 2017 à 4.275 milliards de FCFA à fin décembre 2018.
Le Togo a vu ses concours à l’économie augmenter de 48,8 milliards pour ressortir à 1.225,7 milliards de FCFA.
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