Suez, le numéro deux mondial de la gestion de l’eau et des déchets a, selon nos confrères de Jeune Afrique, refusé de prendre la main sur le dossier épineux de la collecte des déchets.
C’est un sujet qui préoccupe le Gabon et ses mairies depuis plusieurs années. La propreté de la ville, notamment des principales capitales provinciales du pays. Libreville a du mal à trouver la bonne formule sur le sujet.
Nombreux revirements de stratégie
Après avoir délégué la gestion de la collecte des déchets via une concession de 25 ans à la SOVOG en 2004, Libreville avait pris la décision de nationaliser l’activité, en 2013 via Clean Africa. Cette démarche n’avait pas permis de trouver une solution définitive au problème, puisque la capitale gabonaise restait salle. Et entraînait la mise en place de plans d’urgence à coups de milliards de francs CFA pour la nettoyer.
C’est en 2015, que le gouvernement prend la décision de réattribuer la collecte à un opérateur privé, de renommée internationale : AVERDA. Mais là encore, la lune de miel est de courte durée. Après trois ans d’exploitation, l’entreprise réclame à l’Etat plusieurs milliards d’impayés. Tandis que le Gabon, lui reproche d’avoir facturé des services non rendus.
Pieds de nez de Suez
Depuis, Libreville a annoncé sa volonté de mettre fin au contrat le liant avec Averda. Et recherche un partenaire pour le remplacer. Son choix s’est donc naturellement porté sur le français SUEZ.
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Annoncé il y a quelques semaines, le partenariat n’aura finalement pas lieu. Le géant français de l’environnement aurait vraisemblablement, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, tout simplement refusé ce projet « trop aventureux ».