Ces exécutions recensées au mois de septembre 2019 impliquent autant les milices que les forces de sécurité, selon un rapport du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’Homme.
Soixante dix-sept personnes ont été sommairement exécutées en République démocratique du Congo (RDC) par les forces de sécurité et des milices au mois de septembre 2019. C’est ce qu’indique un rapport du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’Homme. Le document révèle qu’environ 2/3 de ces exécutions extrajudiciaires ont été commises par des combattants de groupes armés et le reste par des «agents de l’Etat».
Les femmes et les enfants figurent parmi les victimes. «Dans la majorité des cas, ces personnes ont été tuées par balles. Quelques unes ont été décapitées», a expliqué le directeur du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’Homme en RDC, Abdoul Aziz Thioye. Selon ce dernier, la majorité de ces exécutions ont été commises dans des zones de conflits, notamment dans l’est de la RDC.
Cette partie du pays est en proie à des violences depuis 25 ans, à cause de groupes armés rivaux qui s’y affrontent notamment pour le contrôle des ressources naturelles. L’armée congolaise, soutenue par la Mission des Nations unies en RDC (MONUSCO), mène depuis des opérations militaires contre ces groupes, sans pouvoir toutefois les neutraliser.
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