D’ici 2022, l’exécutif ghanéen entend bannir les importations de riz, dans le cadre d’une stratégie visant à soutenir la production locale. C’est le ministre de l’Alimentation et de l’Agriculture Kennedy Osei Nyarko qui a fait l’annone en marge d’une visite dans la région de la Volta, principale productrice de la céréale.
« Je ne suis pas ici pour condamner le riz étranger, mais la vérité c’est que notre riz est plus sain et plus nutritif que celui acheté à l’extérieur », indique le responsable pour qui la majeure partie du riz actuellement consommé dans le pays, est importée alors que les potentialités sont réelles.
Face à cette nouvelle annonce du gouvernement, des observateurs restent sceptiques. Certains analystes mettent en lumière la demande galopante de riz au Ghana ces dernières années avec une consommation qui devrait atteindre 40 kg par tête d’ici 2020 alors que la production locale n’arrive pas à suivre le rythme.
Pire, les consommateurs urbains préfèrent de loin le riz importé au riz local jugé de piètre qualité, et ils absorbent 76 % des stocks achetés sur le marché mondial selon l’USDA.
Le Ghana consomme environ 1 million de tonnes de riz chaque année.
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