Ali Akbar Onanga Y’Obeghe a donné son avis sur la nomination du Coordinateur général des affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin. Il estime qu’il n’y a pas de violation constitutionnelle.
Ali Akbar Onanga Y’Obeghe est catégorique. Le Président de la République peut nommer un coordinateur général pour l’assister.
Il déclare en effet que “non seulement dans l’ordonnancement juridique gabonais, il n’est indiqué nulle part que le vice-président a l’exclusivité d’assister le Président de la République, mais en plus, le fait d’utiliser le verbe « assister » pour une autre fonction, ne dépossède nullement le vice-président de ses prérogatives constitutionnelles.”
Il ajoute que “ceux qui utilisent cet argument spécieux auraient été bien inspirés de faire le tour de la législation nationale, ils auraient constaté, et cela leur aurait évité le ridicule, que le décret n° 00021/PR du 10 janvier 2018 portant organisation de la Présidence de la République dispose en son article 4 que « le Cabinet assiste le président de la République dans le traitement des dossiers qui lui sont soumis », lequel cabinet est placé sous l’autorité d’un directeur de cabinet.”
Il assure que le statut de fils du président Ali Bongo Ondimba ne doit pas empêcher Nourredin Bongo Valentin d’être nommé à des postes de responsabilité. Et selon lui, la Constitution lui donne raison puisqu’elle dispose que «la République Gabonaise assure l’égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction d’origine, de race, de sexe, d’opinion ou de religion».
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