Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a menacé de représailles tous ceux qui s’illustrent par l’incivisme alors que le pays est aux prises avec la pandémie de COVID-19.
Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale, a menacé de sanctions les auteurs des actes visant à exploiter le stress ou la détresse des populations pour tenter de créer la psychose, dans un contexte de «crise grave» marqué par la pandémie de coronavirus (COVID-19).
Cette mise en garde, dit-il, s’adresse notamment à ceux qui «parasitent» les numéros verts mis à la disposition du public pour les saturer volontairement, aux lanceurs d’alerte qui propagent de fausses informations sur les réseaux sociaux ainsi qu’à ceux qui les relaient. «Je rappelle que la crise sanitaire que nous vivons n’a pas suspendu l’application des lois en vigueur pour réprimer les actes de délinquance», a déclaré lundi le chef du gouvernement.
Ce dernier note, pour le déplorer, que les mesures prises par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus ont entraîné une «montée en puissance d’une criminalité opportuniste et un risque de déstabilisation sociale».
Ce, alors que cette «crise sanitaire d’ampleur inédite» pour le Gabon requiert «l’union sacrée de la nation». Aussi, «le gouvernement ne saurait indéfiniment tolérer de tels agissements, au moment où notre pays affronte un ennemi invisible et qui menace notre existence», prévient-il. Le Gabon compte officiellement 211 cas d’infections au COVID-19, dont 43 guérisons et 3 décès.
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