Le solde des opérations budgétaires sur les dix prochaines années, selon le ministère du Budget et des Comptes publics, se situerait autour de 2,6% du PIB.
Mais ces excédents budgétaires ne seraient pas suffisants, compte tenus d’énormes besoins de financement qu’éprouve le pays, pour financer la totalité du service de la dette dû pour chaque année.
Dans ce cadre, les financements mobilisés sur la période 2020-2022, couvriront majoritairement le refinancement de la dette publique. Ces emprunts seront constitués de prêts programmes, de prêts projets et des émissions obligataires.
D’un montant de 378,9 milliards de francs CFA en 2020, les prêts programmes seront signés à hauteur 87,5 milliards de francs CFA auprès de la Banque Mondiale (BIRD), pour 131,2 milliards de francs CFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et pour 160,2 milliards de francs CFA, auprès du Fonds monétaire international (FMI).
Pour ce qui est du montant des prêts projets, il s’élève à 215,3 milliards de francs CFA. Ces ressources proviendront d’Eximbank China pour un montant de 37,7 milliards de francs CFA, de l’AFD pour 67,5 milliards de francs CFA, de la BAD à hauteur de 44,4 milliards de francs CFA, de la Banque Mondiale pour 56,5 milliards de francs CFA, de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) pour 15 milliards de francs CFA.
La Banque islamique de développement (BID) sera aussi sollicitée à hauteur de 8,4 milliards de francs CFA, le Fonds international de développement agricole (FIDA) pour 1,6 milliard de francs CFA, la Banque UKF Santander à hauteur de 27,9 milliards de francs CFA et la China construction bank (CCB), pour près de 7,3 milliards de FCFA.
Les émissions obligataires internationales et régionales seront également mobilisées respectivement, à hauteur de 585,4 milliards de francs CFA et 250 milliards de francs CFA.
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