Mali : Dissolution de la junte militaire, cinq mois après le putsch

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Le Comité national pour le salut du peuple qui a renversé l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement dissous le 18 janvier.

L’organe formé par les militaires qui ont renversé l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été officiellement dissous, comme le réclamait notamment la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). «Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) est dissous», indique un décret signé le 18 janvier notamment par le président de transition Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane, qui n’a pas encore rendu public mais dont l’AFP a pu consulter.

La dissolution du CNSP intervient cinq mois après le putsch militaire du 18 août dernier. Les colonels qui ont renversé IBK s’étaient engagés à rendre le pouvoir à des dirigeants civils élus au terme d’une période de transition de 18 mois. La CEDEAO avait exhorté le gouvernement intérimaire à démanteler la junte le 12 janvier. Plusieurs militaires occupent cependant des postes clés dans le gouvernement de transition mis en place en octobre dernier sous la pression de la CEDEAO.

Le colonel Assimi Goïta, numéro un de l’ex-CNSP, est vice-président chargé des questions de défense et de sécurité. Le premier vice-président de la junte, le colonel Malick Diaw, préside le CNT, organe qui fait office d’Assemblée nationale. Le colonel Sadio Camara, ex-deuxième vice-président du CNSP occupe la fonction de ministre de la Défense et des Anciens combattants. Le porte-parole de la junte, le colonel-major Ismaël Wagué qui avait annoncé en pleine nuit à la télévision la prise du pouvoir par l’armée, a hérité du ministère de la Réconciliation nationale.

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