Le président du Front pour le Salut National du Cameroun (Fsnc) a donné la position de son parti sur les accusations et menaces proférées à l’encontre du gouvernement Camerounais le 23 avril au cours d’une conférence de presse.
Ce n’est pas entend que membre du gouvernement qu’Issa Tchiroma Bakary s’est exprimé hier, mais plutôt comme leader de parti politique. Le président du Front pour le Salut National du Cameroun a réagi aux accusations de violation des droits de l’homme sur la lutte contre la sécession dans les régions anglophones et les opposants politiques du parlement Européen. Face à la presse, l’homme politique a dénoncé et condamné l’ingérence Européenne dans les affaires intérieures du Cameroun.
L’opposant a rappelé que le Cameroun est un État souverain et maître de son destin. « Le Fsnc voudrait rappeler que le Cameroun est une Nation souveraine, un peuple fier de son histoire et aux commandes de son destin » a-t-il indiqué.
Il a par la suite assuré que le Cameroun n’acceptera pas de diktat d’où qu’il vienne et pour quelque raison que ce soit. Pour ce parti d’opposition, l’indulgence de l’Union Européenne envers les sécessionnistes auteurs de nombreuses exactions dans les régions anglophones est une atteinte grave à la souveraineté de l’État Camerounais.
S’agissant des menaces de sanctions économiques et politiques, le Fsnc a rappelé à l’Union Européenne que le peuple Camerounais est prêt à se battre de toutes ses forces pour l’intégrité de son territoire. Selon son leader, le Cameroun ne négocie ni son intégrité territoriale ni son indépendance, ni son unité nationale. Le parti d’Issa Tchiroma Bakary a réitéré son soutien au gouvernement pour ses efforts de paix au Nord-Ouest et au Sud-ouest.
Le Fsnc a précisé que les forces de défense et de sécurité ne luttent pas contre les fédéralistes ou tout autre forme de gouvernance, mais plutôt contre les terroristes qui veulent la partition du Cameroun.
Ce parti explique que l’acharnement occidental envers le Cameroun est la conséquence de la multitude de ses richesses naturelles qui aiguisent les appétits.
Le Fsnc a également fustigé la mauvaise foi du parlement Européen qui nulle part dans sa résolution ne demande pas aux terroristes ambazoniens de déposer les armes conformément au droit international. Ce parti rappel pourtant que la lutte contre le terrorisme d’où qu’elle vienne est le crédo de l’Union Européenne. Toute chose inacceptable pour ce parti.