C’est le constat fait jeudi à Yaoundé à l’occasion de la célébration de la fête internationale de la musique.
Ce style de musique occupe une place privilégiée dans les grilles de programme des chaînes de télévision et radio. Elle enregistre également de millions de vues sur les réseaux sociaux.
Pas besoin d’être sourd ou aveugle pour constater que ces musiciens ont damé le pion à leurs aînés. Ils font le buzz et ne laissent aucun mélomane indifférent.
Même les personnes d’un âge avancé dégustent leurs œuvres. Eux, ce sont ces artistes de musiques urbaines. Ils occupent une place privilégiée sur les grilles des programmes des médias audio-visuel.
Ils ont développé chacun un style qui envoûte la jeunesse. Ceci s’explique surtout par la diffusion de leurs œuvres sur les réseaux sociaux où les internautes se les arrachent.
Ainsi, Mr. Leo, Tenor, Dynastie Le Tigre, Daphné, Salatiel, Stanley Enow, Tzy Panchak, Blaise B., Maalhox Magasco, Blanche Bailly, Mink’s et co sont les nouveaux visages de la musique Camerounaise.
La plupart de ces artistes sont les ambassadeurs de plusieurs produits de marque commerciaux.
C’est le cas de Mr Leo avec la marque de Téléphone Itel et la boisson Orijin. Mais aussi Tenor avec la marque de boisson Malta Up. Les œuvres sont également achetées par les opérateurs de téléphonie mobile.
Ces derniers les utilisent comme des sonneries de téléphones portables. Tous ces artistes sont sollicités à travers le monde pour des tournées. Malgré la piraterie qui plombe le secteur musical au Cameroun, la musique urbaine est devenue une fierté Camerounaise.