Les combattants de groupes armés sont affectés à la sécurité présidentielle, mais aussi à celle du peuple conformément aux articles 16 et 17 de l’accord de Khartoum au Soudan.
Les combattants des groupes armés sont désormais impliqués dans la sécurité du président Faustin Archange Touadéra. L’article 16 de l’accord du 6 février prévoit la mise en place des unités mixtes de sécurité pour une période transitoire initiale de 24 mois.
Ces unités doivent être composées des forces armées centrafricaines (Faca) et des combattants des groupes rebelles. Ce sont donc ces unités qui garantiront désormais la sécurité au Chef de l’Etat chaque fois qu’il se rendra dans les zones contrôlées par des groupes armés.
Quant à l’article 17 de l’accord, il confie une mission de police aux rebelles des unités mixtes de sécurité. Ces derniers contribueront à la protection et la sécurité des populations et des biens. Mais aussi au renforcement de l’ordre public.