C’est la substance du message que le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a livré mercredi à Bonne en Allemagne où s’est tenue la COP 23.
En présence de plusieurs invités parmi lesquels : le président français, Emmanuel Macron, la Chancellière allemande, Angela Merkel qui est le président en exercixe de la COP 23, le Premier ministre ministre Fidji, Frank Bainimarama, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ainsi qu’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement s’est exprimé.
Au nom du continent africain, il a prononcé un discours à haute tonalité économique en déclinant les grands axes prioritaires sur lesquels l’Afrique va se focaliser les prochaines années. « L’Afrique a donc ses solutions au problème global des changements climatiques. Comme il s’agit d’un problème global, c’est ensemble que nous devons le résoudre par la solidarité internationale, et par la recherche permanente des technologies durables et des financements novateurs », a lancé Ali Bongo Ondimba. Avant de soutenir que « le temps de l’action est venu ».
Ce discours volontariste du Chef de l’Etat démontre, s’il en est besoin de le rappeler, la détermination de l’Afrique à tenir les objectifs de Paris. Pour le président français, Emmanuel macron, Paris constitue : » un point de départ pour réduire le gaz à effet de serre », a-t-il affirmé.
Ayant mis en place un dispositif de lutte contre les changements climatiques, l’Afrique, a relevé Ali Bongo Ondimba, entend oeuvrer pour accélérer l’application dudit accord.
venant plus spécifiquement à la COP 23, le président gabonais a souhaité que cette rencontre débouche sur l’élaboration d’une feuille de route claire pour mettre définitivement en pratique le programme de travail de l’accord de Paris.