Sur fond de confusion,le Tribunal de Libreville est appelé à trancher ce mardi sur la légitimité du secrétaire général de la Confédération syndicale du Gabon (COSYGA).
L’imbroglio règne au sommet du plus vieux syndicat du pays entre Philippe Djoula, secrétaire général régulièrement sorti des urnes lors du congrès électif en janvier dernier et Wenceslas Mba Nguema.Il va connaître son ultime épilogue le mardi 24 novembre 2020 devant le Tribunal de Libreville.
Cette délibération va mettre tout le monde d’accord, conformément à la loi, publiquement et contradictoirement, en matière correctionnelle sur la légitimité querellée.
.Le secrétaire général de la COSYGA avait été élu régulièrement par les travailleurs, en présence du doyen et secrétaire général sortant, Martin Alini et des responsables des organismes internationaux. Wenceslas Mba Nguema y a pris part pendant deux jours avant de faire volte face. Avec ses amis,ils vont contester cette élection estimant que les statuts et règlements de la Cosyga n’ont pas été respectés.
Les travailleurs ont mis du temps pour comprendre que sa défaite face à un candidat soutenu par toutes les fédérations n’était pas de son goût. Comment peut-il contester l’organisation de ce scrutin et intimider les travailleurs au point d’organiser un autre congrès parallèle ?
Au point où Il va même se mettre à distiller un mauvais pressentiment pour gagner les esprits faibles en y inoculant de vieux fantasmes du monde syndical.
Depuis des années, on a rarement assisté au surgissement de ces péchés nauséabonds du monde ouvrier. Et c’est la preuve vivante et palpable d’un fiasco.
Que reproche-t-il à Philippe Djoula ? A partir d’exemples tels que la régularité du congrès électif, la présence du doyen et SG sortant et les représentants des organisations internationales. Comment expliquer les réactions immaîtrisables de Wenceslas Mba Nguema au point d’ébranler l’institution ? Passe-t-on de la démocratie à la dictature ?
C’est la perte générale des repères.Les crises de nerfs sont devenues hors contrôle. Les volées de bois se sont intensifiées. Il appartient au juge de mettre fin à cette cacophonie indigeste de victimisation. Tout cela constitue un frein à la liberté syndicale et à une vexation imposée aux travailleurs qui demandent mieux.
Ce blocage honteux pourrait être levé pour que vive la norme,alors que les organisations syndicales internationales des travailleurs,le gouvernement ont déjà reconnu la légitimité de Philippe Djoula comme SG de la COSYGA,on s’attend en dernier ressort que la justice dise le droit.
On parle de faux et usage de faux, de diffamation, d’injures publiques. Wenceslas Mba Nguema serait-il mal conseillé ? Toujours est-il qu’il est un DRH et syndicaliste dans une société de la place et cherche à contourner l’article 1 alinéa 6 du code du travail gabonais qui ne favorise pas ce cumul. Attendons alors voir s’il pourra tenir son congrès extraordinaire.
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