La crise politique frappe de plein fouet la Guinée Bissau. Les acteurs politiques de ce pays ne savent plus quoi faire. Il a fallu le sommet de Lomé pour que des chefs d’Etat se réunissent à huit clos pour décanter la situation.
Les chefs d’Etat qui se sont réunis, ont encouragé les différents acteurs à poursuivre le dialogue pour la stabilité du pays. A cet égard, le président togolais, Faure Gnassingbé Eyadéma, président en exercice de la CEDEAO, a souhaité la mise en commun de toutes les énergies constituant une clé dans la résolution de la situation dans ce pays frère de la sous-région.
Dans le communiqué final ayant sanctionné le sommet, les chefs d’Etat se sont félicités des démarches entreprises par le président José Mario Vaz, pour un retour de la stabilité dans son pays. Ce dernier a d’ailleurs fait part de sa décision de nommer comme Premier ministre de consensus, Aristides Gomes, une décision qui sera entérinée par décret présidentiel le 17 avril.
Le président Vaz a également informé ses pairs de la programmation des élections législatives pour le 18 novembre prochain. Afin de s’assurer de la mise en œuvre effective de ces mesures, la conférence des chefs d’Etat a mis en place un comité de suivi, composé du président guinéen, Alpha Condé, de son homologue togolais ainsi que du président de la commission de la CEDEAO.
Il urge d’aider la Guinée Bissau, car le pays vit mal. Pendant ce temps, les populations en souffrent péniblement au détriment des politiques. Une raison suffisante pour apporter un soutien à ce pays qui passe des moments douloureux, durant cette période. Aussi, que les acteurs politiques de ce pays acceptent de dialoguer dans l’intérêt supérieur de la nation.