Un président, tout sourire, accordant une audience à son chef de gouvernement : voilà une image choc qui constitue à n’en point douter le succès de l’absence de communication officielle adoptée comme stratégie par l’équipe entourant Ali Bongo Ondimba pour tordre le coup et pousser ainsi dans les caniveaux spéculations, conjectures et autres supputations de tous genres sur son état de santé.
Ali Bongo Ondimba en audience avec son Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale le lundi 29 avril 2019 au palais du Bord de mer à Libreville, c’est l’image choc de la semaine. Qui n’avait rien d’un rêve !
En ceci qu’elle est venue couper court aux spéculations et folles rumeurs qui ont couru la rue sur la santé du chef de l’Etat qui se serait significativement détériorée ces dernières semaines.
« J’ai longuement échangé ce lundi au Palais présidentiel à Libreville avec le Premier ministre. Nous avons passé en revue les dossiers prioritaires. Je lui ai rappelé la nécessité d’une action publique au service des Gabonais qui conjugue efficacité économique et justice sociale », a lancé le numéro 1 gabonais dans un message tweeter.
Un message rassurant qui vient battre en brèche toutes les conjectures et autres sornettes prétendant que le pays serait « en pilotage automatique » ou qu’il serait dirigé dans « le flou absolu », selon certains médias locaux ou d’ailleurs.
On ne peut empêcher aux gens de se construire des châteaux de sable en Espagne ou de nourrir des mirages dans leur cervelle.
Mais que les choses soient claires : « Cela ne vaut pas une once d’information » ! Domaine aux règles bien normées en l’absence desquelles l’on verse dans la subjectivité fanatique frisant parfois les ordures. Bref !
Voir Ali Ondimba Ondimba dans son palais le lundi 29 avril et non à Londres, Rabat, Genève ou ailleurs comme cela a été intensément relayé sur la toile est venu sonner une charge de très grande amplitude.
C’est la débandade chez les professionnels de la rumeur qui ne peuvent que s’en mordre les doigts.
Sachant qu’en réalité, ils se sont fait avoir et sont tombés pieds et mains liés, victimes d’une stratégie savamment bien huilée concoctée autour d’une absence de « communication officielle ».
C’est de bonne guerre ! Et l’on ne peut que dresser des lauriers aux acteurs de sa conception.
Sur le coup, arrêtons de jouer au cache ! La récente apparition du chef de l’Etat au palais représente un véritable camouflet grandeur nature infligé aux acteurs politiques de l’opposition complétement essoufflés et en mal de se projeter dans l’avenir autant à leurs sbires de la communication locale et internationale.
Complétement déboussolés, le malaise qui s’est emparé de leur camp n’a d’égal que la débauche d’énergie proportionnellement dévastatrice qu’ils ont eu à déployer dans leur sale besogne consistant à donner pour mort, (en plus, combien de fois ?) le chef de l’Etat depuis son hospitalisation à Ryad.
Qu’on arrête de distraire l’exécutif qui en ce moment s’active à la mise en œuvre et à donner corps aux courageuses réformes qui elles seules seront le ferment d’une ère de prospérité pour les populations.
N’en déplaise aux ergoteurs, la convalescence d’Ali Bongo Ondimba se poursuit selon une courbe d’évolution rassurante. Mention « de mieux en mieux ».
Plus de fauteuil roulant, prise de parole et fluidité en nette progression, faisant encore de temps en temps usage d’une canne qui sera bientôt un souvenir. De quoi porter à faire croire que c’est avec les plumes d’un Sphinx que le chef de l’Etat apparaitra dans les prochains jours. C’est loin d’être une litote ! Prenons date !