A la suite de l’opération d’arraisonnement lancée la semaine dernière par la mairie centrale de Libreville, plusieurs véhicules de transport faisant office de taxi ont été contraints au stationnement.
Le délai de se conformer au règlement de la taxe municipale étant largement dépassé, la Mairie n’a pas eu d’autres choix que celui de déclencher cette opération d’envergure.
En effet, la loi fixe un délai légal allant du 1er janvier au 31 mars aux chauffeurs détenteurs d’un véhicule à usage de taxi pour s’acquitter de la taxe. Mais certains chauffeurs ne veulent pas se conformer à cette exigence et préfèrent garer leurs véhicules. C’est ce qui est à la base de la pénurie de taxi et de manque des moyens de déplacement dans la capitale gabonaise et ses environs.
Tant que cette situation persiste, les chauffeurs prétextant qu’ils n’ont pas les moyens financiers pour s’acquitter de la taxe, ce sont les usagers qui devront payer les frais en misant trop cher sur les parcours qui nécessitaient moins des dépenses. Emprunter un taxi à ce jour devient un casse-tête à Libreville et ses alentours. Jusqu’à quand devraient encore s’armer de patience les usagers ?
A la mairie centrale, on indique que cette vaste opération devra durer pendant toute la période de conformité des chauffeurs au règlement de la taxe municipale. Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestre du Gabon (SYLTTG) a seulement déploré que cette opération a créé un véritable problème au niveau des populations, qui peinent à se déplacer faute des moyens de transport depuis quelques jours.
L’opération en question normalement prévue pour huit jours, va-t-elle prendre fin cette semaine ? Les journalistes n’étant pas les agents de la Mairie de Libreville, il nous sera difficile de donner une réponse à cette question.