La Task Force de la Présidence de la République gabonaise vient de mener une opération de démantèlement d’une fausse dette qui a pu éviter au Gabon un nouveau scandale financier.
Quelques semaines seulement après avoir découvert et annulé 100 milliards de FCFA de dettes qui ne se justifiaient pas, que les entreprises ont consenti à abandonner sous peine de poursuites judiciaires,
La Task Force instaurée par l’arrêté n°006/PR du 20 juin 2020 du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, découvre 241 milliards de FCFA de réclamations douteuses.
Sur les 370 milliards de FCFA audités, cela représente, pour le moment, 70% des réclamations des Petites et Moyennes entreprises (PME) qui prétendaient, pourtant, avoir mené des réalisations pour le compte de l’Etat.
L’opération de la Talk Force a comme objectif, « zéro impunité », dans la mesure où elle « porte le témoignage de la volonté des plus hautes autorités du pays de rationaliser la gestion des deniers publics et de lutter contre la gabegie financière sous toutes ses formes.
Le nouveau conseiller spécial du Président de la République, Marc Logan Tchango Nang Nguéma fait observer que le travail de la Task Force a pu éviter au Gabon un nouveau scandale financier dans cette vaste opération d’escroquerie, dont la principale victime n’était autre que l’Etat gabonais
En partant d’une réalisation de plans d’architecture facturée à 7 milliards de FCFA, à des coups de peinture sur des bâtiments censés avoir été rénovés au préalable, en passant par du matériel scolaire qui n’a jamais été livré – des montages financiers démontrant la surfacturation en plein régime.
La Task Force qui s’est également penchée sur la conformité des compagnie vis – à – vis des lois et règlements en vigueur dans notre pays, a découvert que certaines entreprises ont décroché des marchés de manière non conforme : plus de 90% des marchés auraient été passés de gré à gré et l’Etat aurait été engagé par des personnes qui n’avaient pas autorité pour le faire.
De plus, le conseiller spécial du Chef de l’Etat précise que la Plateforme a pu constater que ces entreprises n’étaient même pas à jour de leurs cotisations à la CNAMGS, la CNSS et les impôts.
Toutefois certaines zones d’ombre persistentpour la manifestation de la vérité et pour que justice soit rendue, les auteurs de cette vaste escroquerie devraient répondre de leur forfait devant la loi.
D’abord, quelles sont ces entreprises qui ont tenté de voler l’Etat, et ainsi, d’abuser du contribuable gabonais? Quelles sont ces personnes qui ont engagé l’Etat alors qu’elles n’en avaient pas le droit ? Qu’en est-il des sanctions prévues pour les indélicats afin que cette situation ne se reproduise plus ?
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