Gabon : Où trouver un cocktail de confort, de fraîcheur et de qualité

La Résidence Hôtelière du PhareLa Résidence Hôtelière du Phare
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Besoin de s’évader à des coûts accessibles en famille ou avec un groupe d’amis dans un cadre conciliant confort, fraîcheur et qualité malgré un contexte économique globalement difficile,  c’est le pari que s’est donné La Résidence Hôtelière du Phare, un hôtel restaurant situé à quelques encablures de l’aéroport international Léon Mba. Un défi de taille que Fred et son équipe tentent de  relever depuis plusieurs années! Découverte !

De Fred, le maitre des lieux à Augustin, le chef d’équipe, que nous avons rencontrés le soir de notre virée nocturne en passant par Régis et les autres membres de l’équipe, l’optimisme est visible et  saute aux yeux.

Après une conjoncture économique difficile marquée au Gabon par une crise aigue avec un impact fort sur l’ensemble du tissu économique, le vent de l’espoir commence à souffler et la plupart des opérateurs économiques locaux se frottent les mains depuis la récente annonce du paiement de la dette intérieure, près de 310 milliards de FCFA, soit 70 % de ce que l’Etat leur devait.

Pan important du tertiaire, les acteurs œuvrant dans le  secteur du tourisme, l’hôtellerie ainsi que la restauration ont accueilli cette décision comme une délivrance et un ouf de soulagement.

En effet, fortement accrochés à la santé générale de la structure économique, les opérateurs des secteurs hôtellerie, restauration et les différents services qu’ils génèrent dans l’univers du tertiaire en attendent beaucoup de cette embellie annoncée.

« La multiplication des signaux confirmant le plan de relance économique est une bonne chose. La vigueur de nos recettes est directement tributaire de l’activité économique du pays dans l’ensemble. C’est une chaine. En période d’embellie, quand l’Etat est fort, il paie ses dettes. Quand la dette est payée, les activités reprennent du regain chez les opérateurs économiques. Les investissements s’effectuent, les employés sont payés et quand ils respirent, ces derniers trouvent le temps et les moyens de voyager, d’occuper des chambres dans les hôtels, et nos restaurants sont pleins », soutient Fred, un compatriote évoluant dans le secteur de l’hôtellerie ainsi que la restauration.

Un secteur qui, pour se relancer, doit malheureusement faire face et combattre certains clichés erronés pour bénéficier d’une meilleure visibilité avec la bonne information.

Surpris  par une équipe d’Africtelegraph.com arrivée à l’improviste un samedi soir dans son restaurant « La Résidence Hôtelière du Phare » situé non loin de l’aéroport international de Libreville pour respirer l’air frais des vagues vespérales qui caressent votre cerveau après une journée de dur labeur, Fred se prête à nos questions avec une spontanéité rare chez les patrons.

Déjà, l’arrivée et l’entrée de Fred au restaurant constituent à elles seules  une véritable procession aux relents d’une rare jovialité.

Côté ambiance, rien à voir avec un protocole ennuyeux et figé. C’est plus que cool, relaxe et proche d’une atmosphère familiale qu’autre chose!

Avant de lever un coin de voile sur son identité et son statut de patron, on voit  juste un homme à la tête rasé, regard vif et au physique impressionnant qui se confond avec n’importe quel quidam de son personnel.

Dans un naturel qui frise le rituel, il arpente de table en table pour saluer les différents clients attablés de-ci, delà.

« Bon appétit par ci, bon apéritif par là », « votre séjour au Gabon s’est-il bien passé ? » puis «  Il faut revenir chez nous au Gabon, car il fait beau vivre ! » lance-t-il à certains de ses clients en instance de prendre le vol ce soir là.

Après les civilités d’usage qu’il fait au groupe de journalistes qu’il salue chaleureusement sans savoir en réalité à qui il a à faire, il prend naturellement place à l’invitation de ces derniers qui l’assaillent quasi sans ménagement d’une série de questions.

Un plat à la Residence Hôtelière du Phare

Un plat à la Residence Hôtelière du Phare

Le coût, la provenance des aliments, l’origine ou les couches de la clientèle, la qualité du service, tout y passe.

C’est comme qui dirait du « aca pela » en jargon musical, car non préparé ! « La Résidence Hôtelière du Phare »,  un restaurant pour les riches ?, lui lance l’un des journalistes. Rires de Fred dont la réaction est un cinglant démenti.

« Pas du tout. Nous avons une clientèle cosmopolite venant de divers milieux et des couches sociales variées. Citoyen lambda, classe moyenne ou issu du « soft huppé » et « du haut du pavé » peuvent trouver leurs comptes. Les prix que nous pratiquons ne sont pas trop  différents de ceux que vous pouvez trouver partout à Louis, à Glace ou ailleurs. Beaucoup pensent que comme c’est la Sablière, c’est hors de portée pour eux. Laisser croire aux gens que c’est un restaurant ou un hôtel des riches, c’est une grosse erreur  et du kongossa ambiant. Vous êtes journalistes, vous êtes sur place, vous pouvez le vérifier», lâche Fred dès l’entame.

Avant d’ajouter : « Notre marque de fabrique ici, c’est surtout et d’abord la qualité, l’origine et  la fraicheur de nos aliments et nos denrées qui dans l’ensemble proviennent de la France. Ce n’est pas du congelé, salade, poissons, langoustes, tout est frais ! En plus, il faut compter avec le standing ; cerise sur le gâteau, il y a la mer avec ses vagues qui vous revitalisent et vous remet d’aplomb  après vous être épuisés tout le long de la journée comme vous pouvez le constater. Et ça, c’est du concret et la qualité a un prix ; chez  nous, ce prix  n’est heureusement pas pour les riches. Même les gagne-petit peuvent s’offrir une virée consommer une « salade de résidence » fait maison ou un plat de panaché de la mer à la Résidence Hôtelière du Phare. Ils n’en garderont que des bons souvenirs».

Autre détail qui ne  peut vous échapper à la Résidence Hôtelière du Phare, c’est la qualité du  service. Lequel se fait dans une convivialité et un esprit d’équipe remarquable.

Fred, le patron, se confond avec son personnel et met les mains dans le cambouis. Si on ne vous le présente pas, difficile en effet de savoir que c’est lui le boss  en personne.

Outre le fait que l’espace reste ouvert pour des anniversaires entre potes ou des diners d’affaires à des prix étudiés et adaptables aux bourses, possibilité vous est également offerte de vous y récréer avec l’accompagnement d’un orchestre qui fait du live. Entre salsa, rumba et d’autres rythmes,  vous aurez l’embarras du choix.

Bienvenue à la Résidence Hôtelière du Phare, il suffit d’appeler au (tél : 00 (241) 04 12 00 00 ; 04 12 13 14) ou de cliquer sur  residencehoteliereduphare.com, vous en aurez pour toutes les bourses.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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