Le projet de révision constitutionnelle est l’émanation du récent dialogue politique. C’est en ces termes que le Porte-parole de la Présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, s’est exprimé lors de sa conférence de presse tenue le jeudi 9 novembre dernier. L’actuel projet de révision constitutionnelle, a-t-il dit, fait l’objet de procès de mauvaise intention.
Cette révision constitutionnelle n’est que la traduction dans les faits de la volonté de la majorité et de l’opposition. Pour mettre un terme à certaines allégations, le Conseiller Spécial du Président de la République, chargé de la communication présidentielle a souhaité dans l’intérêt de la démocratie du pays de dépassionner les débats. Pour l’heure, dit-il, il ne s’agit que d’un projet qui suit son cours.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi est d’avis que ce projet ne passera pas forcément au Parlement comme une lettre à la poste, comme le pense une bonne frange de l’opinion publique. « Il ne faut pas à l’avance préjuger de la capacité des parlementaires à discuter et amender les textes », a-t-il déclaré pour mettre fin au mutisme de la Présidence de la République.
Faut-il souligner que l’actuel projet de révision constitutionnelle a suscité moult commentaires, notamment du côté de l’opposition dite radicale. Ainsi véhiculées ici et là.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi a également abordé d’autres thèmes, à savoir, la participation d’Ali Bongo Ondimba au Forum mondial de la Jeunesse qui vient de se tenir à Charm El-Cheikh, en Egypte, et la descente de son directeur de Cabinet, Brice Laccruche Alihanga, au port d‘Owendo dans le cadre du lancement de l’opération « Aigle Douane ».