Des victimes de Yahya Jammeh, soutenues par des ONG gambiennes et internationales, se sont réunies du 19 au 21 octobre à Banjul. Ce, pour exiger le jugement de Jammeh dont accuse qu’il est responsable des crimes commis par son régime.
Pour ces ONG, le jugement de Jammeh est une nécessite fondamentale pour l’avenir de leur pays. D’après les organismes, l’affaire Hissène Habré en est un exemple. En conséquence, ils invitent les autorités gambiennes à s’inspirer là-dessus.
« Jammeh est responsable de nombreux crimes » lit-on à travers leur communiqué. Leur objectif est de parvenir à juger l’ancien président gambien, exilé en Guinée équatoriale depuis qu’il a quitté le pouvoir en janvier dernier.
Parmi ces victimes figuraient notamment Fatima Sandeng, la fille de l’opposant Solo Sandeng, mort en détention en avril 2016, Aïcha Jammeh, une nièce de Yahya Jammeh dont le père, cousin de l’ex-président, a disparu en 2005, ou encore Baba Haïdara, le fils de Deyda Haïdara, journaliste assassiné en 2005.