Inclusion financière dans l’UEMOA : Vers l’amélioration de la qualité des services financiers

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L’inclusion financière constitue un canal privilégié d’insertion des couches sociales défavorisés dans le tissu économique et social.

C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Des propos qu’il a tenus, en marge du sixième salon monétique régional du groupement interbancaire monétique de l’Uemoa. A l’occasion, tous les acteurs sont sensibilisés pour mieux saisir les opportunités. Il urge à élargir l’accès des populations aux services financiers adaptés à leurs besoins.

Pour dire vrai, le salon monétique est devenu un rendez-vous important. « Les Etats ont une chance inouïe via Le GIM pour pouvoir conduire des stratégies de digitalisation des économies pour collecter des ressources fiscales et douanières de manière efficace afin d’accroître leurs revenus », explique Blaise Ahouant Chédé, directeur général du GIM uemoa.

Pour le secrétaire général de la BCEAO, « la demande croissante du consommateur d’accéder aux services financiers de manière continue et instantanée, exige du secteur financier une adaptation rapide et constante ». Il a fait comprendre que « la banque centrale dans son rôle de régulateur a bien identifié les défis sur lesquels elle devrait porter une attention particulière notamment l’adaptation continue du cadre réglementaire et l’amélioration de la qualité de la gouvernance des systèmes financiers.

La BCEAO a lancé, au cours des dernières années, plusieurs initiatives en faveur de la promotion de l’inclusion financière dans l’UEMOA. Elles portent essentiellement sur la mise en place d’un cadre juridique propice à l’exercice de l’activité bancaire et financière, la modernisation des infrastructures des systèmes de paiement, l’adoption de programmes spécifiques d’appui au secteur de la finance décentralisée, la conception et la mise en œuvre de plans d’actions pour la bancarisation et l’accès aux services financiers, y compris via la téléphonie mobile.

Elles ont été récemment complétées par les actions de renforcement de la transparence et de la qualité des services financiers, de protection des consommateurs, de maîtrise de la tarification des services bancaires et de rationalisation des conditions de banque.Les Etats membres de l’UEMOA ont, de leur côté, initié l’élaboration de stratégies nationales de microfinance.

Celles-ci ont été remplacées, dans certains pays, par des stratégies nationales d’inclusion financière, qui mettent l’accent à la foissur la demande, en identifiant l’ensemble des besoins des populations, et sur les mécanismes d’appui à l’offre (micro-assurance, transferts d’argent, paiements, notamment ceux via la téléphonie mobile, etc.).

A l’analyse, ces stratégies nationales sont complémentaires des initiatives régionales émanant de la Banque Centrale. Par conséquent, le développement d’une synergie apparaît nécessaire. Une telle démarche permettrait, non seulement de capitaliser l’ensemble des actions conduites par l’Institut d’émission en matière d’inclusion financière, mais aussi d’assurer l’articulation entre la politique régionale et les stratégies nationales existantes.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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