Isidore Ndaywel est un historien congolais ; par ailleurs membre du Comité laïc de coordination, un groupe d’intellectuels laïcs proche de l’Eglise catholique. Il a beaucoup apprécié la résistance farouche du peuple, pour une fois au moins.
« La nouvelle des nouvelles c’est qu’il n’y a pas de troisième mandat, que le président Kabila n’est pas candidat, et c’est ça la nouvelle qui nous réjouit parce qu’il s’agit d’une victoire, certes une victoire d’étape mais une victoire importante parce que pour la première fois tout de même, on arrive à un résultat sérieux », a dit l’historien congolais Isidore Ndaywel.
Et, il pense que « l’on peut dire notre fierté d’appartenir à ce peuple qui a été capable, avec ses mains nues, d’arriver à un résultat aussi concret ».
« Et j’oserais dire un résultat assez rare sur le continent, il y a eu tellement des situation comme ça, de troisième mandat, et chaque fois on a laissé faire. Pour une fois, le peuple a été capable de résister », dit-il. Selon lui, il faut que la Commission électorale nationale cesse d’être instrumentalisée, éventuellement qu’on mette en place une autre direction de cette Commission qui soit plus consensuelle et qui puisse revoir ce qu’il y a à revoir et c’est tout à fait possible que les élections se déroulent à terme échu.
Isidore Ndaywel è Nziem, né le 7 février 1944 à Ipamu, est un professeur, historien et linguiste congolais. Sa déclaration intervient à propos de la décision du chef de l’Etat congolais de respecter la constitution. Joseph Kabila ne briguera pas un troisième mandat.
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