« Comme citoyen, j’applaudis des deux mains la tentative de dialogue qui est déjà en cours et, je souhaite de tout cœur que cela aboutisse avec un résultat positif ». Ce sont les mots du professeur de droit public à l’UCA Jacques Raoul Nzouankeu, car dit-il, le Sénégal est sur une sorte de vol plané.
« Depuis 1946, nous n’avons pas connu ce qu’on appelle d’ailleurs les conférences nationales. Comme en 1961, avec la dissolution du PAI, la répression des événements de Mai 1968, le MFDC en 1982, les événements entre le Sénégal et la Mauritanie, les manifestations du 23 Juin ect…) fait rappeler le professeur. Pour le professeur Nzouankeu,on a plus ou moins géré. Pour la suppression du poste de premier Ministre au Sénégal, il a fait comprendre que « c’est comme si on remplaçait les escaliers par un ascenseur ». De l’avis du professeur Nzouankeu, c’est tout le droit qui doit être revu. S’exprimant sur le cas du chef de l’opposition, il déclare que « le principe, c’est que le chef de l’opposition doit être incarné par l’opposition parlementaire ».
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