Le Togo est un pays qui préoccupe. Certains estiment qu’il peut même être un danger pour la sous-région ouest-africaine. Compte tenu de tout cela, ils demandent à la CEDEAO de mettre davantage la pression sur les autorités du pays.
Face à l’entêtement du régime de Faure Gnassingbé à poursuivre unilatéralement le processus électoral, les responsables de la Coalition des 14 n’ont d’autres choix que d’appeler la CEDEAO de prendre ses responsabilités. Pour ces responsables, il est temps que Faure arrête son diktat dans ce pays.
Car, disent-ils, trop c’est trop. « Aujourd’hui, le processus est encadré par la CEDEAO. Nous avons reçu une feuille de route, comme cela se fait dans tout processus de règlement de crise dans la sous-région. Vous croyez qu’on va faire exception pour le Togo ? Vous croyez qu’on va prendre le risque pour les beaux yeux de Monsieur Faure Gnassingbé en mettant en péril la paix et la sécurité dans la sous-région ? », ont martelé les responsables de cette organisation.
Ainsi, ils ont laissé entendre que « si la CEDEAO faiblit, si elle montre des signes de faiblesse, et qu’elle ne reste pas ferme envers ce régime de mauvaise foi, alors elle met la sous-région en danger ».