« Il est impératif que le continent africain puisse construire des mécanismes anti-corruption intégrés, adaptés et dynamiques aptes à assurer une gestion transparente de nos richesses naturelles ». C’est ce qu’a déclaré le président sénégalais, en marge de la troisième assemblée générale, concernant la lutte anti-corruption.
L’effectivité de la coopération des institutions africaines de lutte contre la corruption pour une gestion transparente des ressources naturelles, tel est le thème de la troisième assemblée générale de l’AAACA qui a eu lieu à Dakar.
Les campagnes internationales agissent sans la convention du droit international, des codes miniers qui ont été érigés dans des contextes où on demandait à l’Afrique de s’ouvrir à l’investissement international en donnant tout gratuitement. De l’avis du chef de l’Etat sénégalais, il n’y a pas quasiment de fiscalité.
« Le moment est venu pour renégocier tous ces contrats portant sur les mesures naturelles en Afrique. L’obstacle, c’est la stabilité juridique des contrats. Mais si nous ne nous arrêtons pas à un moment donné, l’Afrique continuera à voir ses ressources partir. Et si, nous n’ouvrons pas les trois beat abandonnés après l’exploitation de nos mines, de nos carrières, de notre pétrole et de notre gaz », a déclaré Macky Sall.
Selon lui, il faut des renégociations pour toutes ces conventions. « C’est un grand combat. Il faut aussi que l’Afrique harmonise ses législations. On va vous dire que la Côte d’Ivoire est plus ouverte que le Sénégal, plus dynamique en matière de promotion ou bien le Niger offre telle situation », poursuit le chef de l’Etat Sénégalais dans ses propos.
Quand bien même, l’on peut dire sans risque de se tromper que l’Afrique subit des pertes, environ 148 milliards de dollars par an.