Au Mali, l’opposition lance un cri de détresse pour dénoncer les tares du régime en place. Elle compte battre le macadam, samedi prochain pour dire non à un second mandat du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta.
Pour les opposants maliens, leur pays est au rouge ; ils ont du mal à voir IBK pour rectifier le tir. Ils sont déterminés à barrer la route à IBK qui, d’ailleurs a déclaré officiellement sa candidature pour un second mandat. Ainsi, une déclaration de condamnation a été signée par la coalition pour l’alternance et le changement et d’autres acteurs politiques.
« C’est la preuve qu’il y a une prise de conscience collective sur le fait que notre démocratie est en danger », a déclaré le président du PARENA.
S’agissant de la marche du samedi prochain, Ras Bath a indiqué que les Maliens vont sortir pour démontrer à IBK qu’il est le fruit d’une révolution. Le chef du CDR a aussi dénoncé plusieurs manquements à la démocratie de la part du pouvoir. Il a cité l’accaparement de l’ORTM par le pouvoir. L’absence des plus d’un million de jeunes sur les listes électorales. Et la distribution de plus de 200 véhicules à des imams. Il a invité ces derniers à prendre leur distance avec le pouvoir avant l’élection présidentielle.
Reste maintenant à connaître la suite des événements pour ce pays. Un pays qui est frappé par une crise politique depuis fort longtemps ; en plus de la guerre entre rebelles et militaires.