Après le Gabon, piraté par des hackers ivoiriens, c’est au tour des USA. Barack Obama a réagi hier dans la soirée suite aux conclusions de ses services de sécurité. Les russes ont bel et bien piratés des données confidentielles du parti démocrate. Leur rôle a été stratégique afin de pousser Donald Trump à la tête du pays.
En septembre 2016, le gouvernement gabonais s’était lui aussi inquiété de l’ingérence étrangère dans le processus électoral. Les hackers ivoiriens étaient des proches du conseiller spécial de Alassane Ouattara, Mamadi Diane.
Personne n’avait pris cette information au sérieux, prétextant d’une manipulation du pouvoir qui souhaitait rester en place. Mais les Etats-Unis ont subi le même type d’attaques pendant l’organisation de leur élection présidentielle.
Barack Obama a annoncé aujourd’hui que les Etats Unis réagiraient: «Si un gouvernement étranger tente d’entacher l’intégrité de nos élections, alors nous devons agir», explique le président américain.
Moscou est accusé d’avoir mené des cyber attaques ayant perturbé les élections présidentielles américaines.
Au Gabon, c’est Yeoh SIHIFOWA qui avait été arrêté. Il assurait la liaison avec ses collègues basés en Côte d’Ivoire et au Canada depuis le bunker du candidat Jean PING. Ils étaient chargés entre autre de créer de faux PV, de les compiler et de les diffuser sur les réseaux sociaux. Yeoh a aussi procéder à des actes de piratages des fréquences, via des liaisons satellites.
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C’est une conversation entre son patron, Mamadi DIANE et Jean PING qui a révélé l’affaire. Même si beaucoup pensaient alors qu’il s’agissait d’une manipulation du camp d’Ali BONGO, les gabonais avaient été choqués. Cette conversation révélait aussi les conseils de Mamadi DIANE qui proposait à Jean PING de faire sauter la CENAP.
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Depuis le déploiement des technologies numériques, les élections présidentielles sont de plus en plus soumises à des contraintes de sécurité informatique. Si les Etats Unis, reconnus pour leur puissance en matière de technologie de l’information, ont été victime d’attaques, il faut désormais que les pays africains prennent très au sérieux les risques liés aux actes de piratage durant les élections.
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