Les candidats validés et invalidés de l’opposition congolaise pour la présidentielle du 23 décembre se sont réunis à Bruxelles. Ils ont posé un certain nombre de préalables. Entre autres le retrait de la machine à voter, le refus de cautionner une parodie d’élections.
Ont été présents : Deux candidats de l’opposition validés par la Cour constitutionnelle, Félix Tshisekdi et Vital Kamerhe, et deux autres invalidés, Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito, ainsi que Moïse Katumbi, empêché de rentrer au pays pour y faire acte de candidature et Mbusa Byamwisi.
Dans une déclaration conjointe, ils affirment que la Céni et le gouvernement seront tenus responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira l’organisation d’une parodie d’élections. Selon Vital Kamerhe, candidat de l’Union pour la nation, si la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) ne se plie pas à l’exigence, le peuple va prendre ses responsabilités puisque la Ceni n’est pas au-dessus du peuple.
Selon le texte lu à l’issue de la rencontre, ils exigent que les candidats recalés soient réadmis à participer à la présidentielle et à la Ceni, d’abandonner la machine à voter. Ils promettent cependant de s’accorder en vue de la désignation irréversible dans le meilleur délai d’un candidat unique dans le souci de maximiser les chances de gagner ces élections ».
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