Une grande coalition politique électorale dénommée Front Commun pour le Congo (FCC) a été présentée jeudi en conseil des ministres.
À l’unanimité, les membres du gouvernement ont adopté la création de cette plate-forme et ont désigné Joseph Kabila Kabange comme « autorité morale » du FCC.
Ayant pour objectif la conquête démocratique du pouvoir à tous les niveaux aux prochains scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux. Le FCC, selon ses membres, reste ouvert à l’adhésion des partis et regroupements politiques, des personnalités indépendantes et de la Société civile. Les membres de cette plate-forme apporteront leur soutien à une candidature unique à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain.
Mais le suspense demeure entier tant que nul ne sait si l’actuel président de la République va décider d’être candidat à sa propre succession ou va désigner un dauphin dont il se chargera de porter, avec le FCC, la candidature. Ses détracteurs s’inquiètent de plusieurs indices récents (affiches, déclarations dans son entourage, clip sur les réseaux sociaux, thèse d’un juriste) qui selon eux, démontrent que M. Kabila chercherait un nouveau mandat.
Face aux signes de défiance qui se multiplient, un collectif de 176 associations a proclamé en début de semaine, son refus total à un troisième mandat et à la modification de la Constitution. Le gouvernement regroupe depuis avril 2017 les partisans de la majorité et quelques anciens membres de l’opposition.