Une enquête sur une tuerie à Beni (est) attribuée au « terrorisme » du groupe armé d’origine ougandaise Allied démocratic force (ADF) vient d’être lancée. 21 morts, c’est le nouveau bilan donné par l’armée congolaise.
A la suite de l’attaque meurtrière lancée par le groupe islamiste ADF contre la population civile, la ville de Beni vit au rythme d’une journée ville morte de protestation à l’appel de la société civile : Les écoles et commerces sont fermés et les rues sont désertes.
Le parquet militaire a ouvert une information judiciaire sur la mort de 17 civils et 4 militaires dans une attaque attribuée aux rebelles ADF. C’est en ces termes que s’est exprimé le colonel Kumbu Ngoma, substitut de l’auditeur supérieur militaire du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Par ailleurs, les ONG mobilisées contre l’épidémie d’Ebola ont suspendu leurs activités, à l’appel du ministère de la Santé dans cette zone. Les activités de Médecins sans frontières (MSF) se poursuivent normalement dans les centres de traitement à Mangina et Butembo, à 30 et 50 km de Beni.