Présidentielles au Cameroun: zéro élection dans les régions anglophones

Paul BiyaPaul Biya
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Les sécessionnistes sont déterminés à empêcher le déroulement de l’élection présidentielle dans les régions anglophones du Cameroun. Le nouveau chef Samuel Ikome Sako affirme que les attaques vont s’intensifier à l’approche du scrutin et même le jour j.

Le chef Samuel Ikome Sako a fait savoir, il y a quelques jours, que les sécessionnistes sont déterminés à empêcher le bon déroulement de l’élection présidentielle dans les régions anglophones du Cameroun.

Il promet d’intensifier les attaques et commettre plus d’attentats au fur et à mesure que l’on s’achemine vers l’élection présidentielle. L’objectif est d’empêcher la tenue de l’élection dans les régions anglophones au Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.

La seule condition pour cesser le feu est que l’armée camerounaise se retire de ces régions qui sont le territoire ambazonien, un Etat fantôme dont le sécessionniste réclame l’indépendance, a-t-il déclaré.

Les autorités camerounaises prennent ces menaces très au sérieux. De source sécuritaire, on apprend que ces sécessionnistes auraient de cellules dormantes dans les grandes villes du pays notamment Yaoundé et Douala. Celles-ci y sont présentes pour faire de repérage et frapper au moment opportun.

La même source fait savoir que les terroristes envisagent d’étendre les violences dans d’autres régions. Ils prévoient de s’en prendre aux édifices gouvernementaux, aux autorités, aux membres du gouvernement et aux populations.

Ainsi, les autorités sécuritaires ont également pris des mesures pour contrer le plan des séparatistes et surtout protéger les populations et les biens.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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