Au Congo, Le téléphone mobile et l’internet comptent parmi des niches de ressources sures pour le trésor public. A preuve, au terme du premier trimestre de l’année, 15,8 milliards de FCFA ont été engrangés dans les caisses de l’Etat dont 12,3 milliards de FCFA pour le téléphone et 3,5 milliards de FCFA pour l’internet. Des chiffres flatteurs quoique en baisse de 3,76% par rapport à la même période en 2018.
Selon Financial Afrik qui cite un rapport de l’Agence de régulation de postes et des communications électroniques (ARPCE), ‘’cette baisse de revenus s’explique par une conjoncture difficile qui touche les principaux secteurs de production, notamment le pétrole où le pays tire plus de 80% de ses revenus.’’ Dans les détails de la contribution du secteur de la téléphonie mobile à l’économie du pays, notre confrère poursuit, ‘’la filiale congolaise de la multinationale sud-africaine Mobile telecommunications network (MTN) tient le haut du pavé avec 63,36 des parts du marché. Un leadership qui découlerait du fait que cette entreprise contrôle 52,57 % des abonnés au réseau de la téléphonie mobile. Il est suivi par Airtel-Congo, puis les autres acteurs du marché ferment le rang. Le régulateur situe le taux de pénétration de la téléphonie mobile à 100,1%, le marché comptant à cet effet près de 5,05 millions d’abonnés.’’
Le secteur pourrait renouer avec une tendance haussière d’ici la fin du second trimestre selon toute vraissemblance. En attendant, précise le rapport, ‘’l’internet mobile a généré au 30 avril 2019 un montant de 3,5 milliards FCFA, ce qui représente une hausse de 1,57% comparativement à la même période en 2018. Une augmentation qui s’explique par l’usage de plus en plus des smartphones par les abonnés dont les réseaux sociaux constituent une raison de consommation. Dans ce segment, MTN conserve son leadership avec 55,83% des parts du marché, soit 1,96 milliard FCFA contre 1,55 milliard FCFA pour Airtel.’’
L’ARPCE estime le nombre d’abonnés à l’internet à 2,28 millions de personnes, soit 45% de la population. Un chiffre légèrement au dessus de la moyenne continentale qui situe autour de 40%, le taux de pénétration de l’internet en Afrique.