L’opposition togolaise est toujours très remontée contre le régime de Faure Gnassingbé. Elle ne compte nullement reculer, parce qu’elle juge ce régime en place illégal.
La crise togolaise reste toujours un épineux problème difficile à résoudre. Evidemment, plusieurs médiateurs se sont engagés mais en vain. Cela signifie simplement qu’aucune partie ne veut céder ; est-ce un problème d’intérêt personnel ou national ?
Une chose est certaine. Les populations sont fatiguées ; elles vivent un calvaire inquiétant. Il n’y a aucun adjectif pour décrire la souffrance des populations togolaises. Autre chose, le dialogue est suspendu depuis le 23 mars, on attend les deux facilitateurs. Nana Akufo-Addo du Ghana et le professeur Alpha Condé de la Guinée Conakry. Tous les deux désignés par la Cédéao pour faciliter le dialogue entre les Togolais.
« Le régime ne voulait pas du tout qu’il soit dit que la Cédéao reconnaît que le pays est en crise. Et que la Cédéao nomme formellement deux facilitateurs, c’est déjà une victoire pour ce peuple, c’est déjà signe que la sous-région a écouté le cri des Togolais et sait qu’il se passe quelque chose d’anormal au Togo », estime Brigitte Kafui Adjamago-Johnson.
Selon la coalition des quatorze partis de l’opposition, elle a demandé l’autorisation de tenir des réunions à neuf endroits. Et, le gouvernement en a accordé que trois. Ces réunions se sont déroulées sans incident, un satisfecit déclare la coordinatrice de la coalition.
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