Le Burkina Faso dispose d’une importante population de Pterocarpus erinaceus, communément appelé bois rose, notamment dans les régions du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins et des Cascades. Il y a quelques jours, la rumeur avait enflé sur les réseaux sociaux sur un trafic de ce bois au pays des hommes intègres.
Conscient de la réalite de l’exploitation frauduleuse et du trafic international de ce bois, le ministre burkinabé en charge de l’environnement a pris les mesures suivantes pour freiner le phénomène:
– Suspension des activités des scieries de la région des Cascades, ce qui a entrainé des manifestations d’hostilité à l’égard du ministère en charge de l’environnement;
– Non reconduction de la mesure portant autorisation spéciale d’exploitation du bois rose (qui avait été précédemment accordée aux acteurs) ;
– Elaboration en cours d’une stratégie nationale de gestion durable du bois de service et du bois d’œuvre au Burkina Faso ; – Réalisation de deux (02) missions d’investigations relatives au trafic illicite du bois rose dans les régions suscitées, ce qui a conduit au relèvement d’agents impliqués dans ce trafic, en attendant leur passage devant le conseil de discipline.